Théo CONSTANT – GEPMA

Théo Constant

VOLONTAIRE EN SERVICE CIVIQUE AU GEPMA

Titulaire d’un master « Ecophysiologie et Ethologie » de l’Université de Strasbourg – comme d’autres intervenants dans le cadre du LIFE Alister : Julie Roux, Mathilde Tissier et Florian Kletty, Théo Constant a toujours été passionné par la biologie animale, que ce soit dans le cadre d’études en laboratoire ou sur le terrain. Il a intégré le GEPMA pour un service civique.

 

Qu’est-ce qui vous a conduit au GEPMA ?    

Lors de mon stage de fin d’études, j’ai eu la chance de travailler au sein du programme « Les sentinelles du climat » dans le but d’étudier l’impact du réchauffement climatique sur une espèce en danger d’extinction (la Grenouille des Pyrénées) afin de mieux la protéger. Ce projet est porté par une association de protection de la nature (Cistude Nature) qui travaille de concert avec des chercheurs. J’ai trouvé cette collaboration très intéressante de par la complémentarité des compétences et approches utilisées pour mener à bien ce programme en lien direct avec la conservation de l’espèce.

Après cette expérience, j’avais à cœur de mieux comprendre le rôle et les objectifs du monde associatif avant de poursuivre mon parcours vers celui de la recherche. C’est ainsi que j’ai proposé ma candidature pour un service civique au sein du GEPMA, qui travaille depuis plusieurs années sur le projet LIFE ALISTER dont j’avais eu connaissance lors de ma formation.

Quel est votre rôle au GEPMA, et plus précisement dans le programme LIFE Alister ?

Dans ce projet, le GEPMA intervient dans le cadre de la sensibilisation du grand public et des enfants à la problématique de préservation du Grand hamster. Avec l’aide de Julie Roux, nous animons des stands lors de divers événements (comme, par exemple, la Foire européenne) afin de répondre aux questions et de présenter les actions qui sont mises en place pour sauver cette espèce. Nous intervenons aussi auprès des enfants dans les écoles et en périscolaire. J’apprécie particulièrement la démarche de vulgarisation, surtout auprès du jeune public avec lequel j’ai dû adapter mon discours pour le rendre accessible.

Qu’est-ce qui vous intéresse dans le LIFE Alister ?

Le LIFE ALISTER regroupe des acteurs d’origines très différentes et a pour but de les mobiliser pour agir ensemble et trouver des solutions pérennes pour la survie du Grand hamster tout en conciliant l’activité humaine. La durée des débats auxquels j’ai pu assister montre bel et bien les difficultés d’une telle démarche. Cela nous amène évidemment à nous questionner sur notre rapport à la biodiversité et notre place dans l’écosystème.

Ce projet est centré sur le Grand hamster, une espèce charismatique et « mignonne » qui touche facilement le public. Mais ce projet dispose d’un rayon d’action beaucoup plus important puisque la protection et les actions mises en place pour le Grand hamster bénéficient aussi aux espèces moins emblématiques de la plaine alsacienne, mais tout aussi importantes pour l’équilibre de l’écosystème.

Le travail de sensibilisation est un véritable travail de fourmis, mais selon moi, il est indispensable pour la préservation à long terme du Grand hamster – et de la biodiversité en générale.